"On the contrary, the countries of the Mahometans every day become deserts, from an opinion, which, all holy as it is, yet is not without very hurtful consequences, when it is rooted in the mind."
— Charles-Louis de Secondat, Baron de La Brède et de Montesquieu (1689-1755)
Work Title
Date
1721, 1722
Metaphor
"On the contrary, the countries of the Mahometans every day become deserts, from an opinion, which, all holy as it is, yet is not without very hurtful consequences, when it is rooted in the mind."
Metaphor in Context
On the contrary, the countries of the Mahometans every day become deserts, from an opinion, which, all holy as it is, yet is not without very hurtful consequences, when it is rooted in the mind. We should consider ourselves as travellers who ought to have all our thoughts fixed upon another country: but all useful and permanent labours, every care to secure fortunes for our children, schemes which reach beyond this short and transitory life, appear as things extravagant. Indolent to the present, and unsolicitous for what is to come, we take no trouble to repair public buildings, to clear uncultivated lands, nor to manure those that are deserving of our cares; we live in a general state of insensibility, and leave every thing to be done by Providence.
[D'un autre côté, les pays des mahométans deviennent tous les jours déserts, à cause d'une opinion qui, toute sainte qu'elle est, ne laisse pas d'avoir des effets très-pernicieux lorsqu'elle est enracinée dans les esprits. Nous nous regardons comme des voyageurs qui ne doivent penser qu'à une autre patrie; les travaux utiles et durables, les soins pour assurer la fortune de nos enfants, les projets qui tendent au delà d'une vie courte et passagère, nous paroissent quelque chose d'extravagant. Tranquilles pour le présent, sans inquiétude pour l'avenir, nous ne prenons la peine ni de réparer les édifices publics, ni de défricher les terres incultes, ni de cultiver celles qui sont en état de recevoir nos soins: nous vivons dans une insensibilité générale, et nous laissons tout faire à la providence.]
(Letter CXIX, Usbek to the Same.)
[D'un autre côté, les pays des mahométans deviennent tous les jours déserts, à cause d'une opinion qui, toute sainte qu'elle est, ne laisse pas d'avoir des effets très-pernicieux lorsqu'elle est enracinée dans les esprits. Nous nous regardons comme des voyageurs qui ne doivent penser qu'à une autre patrie; les travaux utiles et durables, les soins pour assurer la fortune de nos enfants, les projets qui tendent au delà d'une vie courte et passagère, nous paroissent quelque chose d'extravagant. Tranquilles pour le présent, sans inquiétude pour l'avenir, nous ne prenons la peine ni de réparer les édifices publics, ni de défricher les terres incultes, ni de cultiver celles qui sont en état de recevoir nos soins: nous vivons dans une insensibilité générale, et nous laissons tout faire à la providence.]
(Letter CXIX, Usbek to the Same.)
Categories
Provenance
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Citation
12 entries in the ESTC for this title (1722, 1730, 1731, 1736, 1751, 1759, 1760, 1762, 1767, 1773, 1775).
The earliest English-language issue is Persian Letters, trans. John Ozell, 2 vols. (London: Printed for J. Tonson, 1722). <Link to ECCO>
Searching The Complete Works of M. de Montesquieu, 4 vols. (London: T. Evans, 1777) at Online Library of Liberty <Link to OLL>. French text from Project Gutenberg.
The earliest English-language issue is Persian Letters, trans. John Ozell, 2 vols. (London: Printed for J. Tonson, 1722). <Link to ECCO>
Searching The Complete Works of M. de Montesquieu, 4 vols. (London: T. Evans, 1777) at Online Library of Liberty <Link to OLL>. French text from Project Gutenberg.
Date of Entry
08/09/2013