work_id,theme,provenance,created_at,text,reviewed_on,id,comments,metaphor,dictionary,updated_at,context
5203,"",Reading,2004-08-06 00:00:00 UTC,"But behold, this soul of thought frequently has the ascendancy over the animal soul. The thinking soul orders its hands to grasp, and they grasp. It does not tell its heart to beat, its blood to run, its chyle to form; all these things happen without it: so here we have two perplexed souls which are hardly masters in their own house.
(p. 23)",2011-12-22,13998,"•Voltaire denies that there is a ""first animal soul: it is nothing but the movement of your organs"" (23).
•I've included twice: Architecture and Inhabitant.","""But behold, this soul of thought frequently has the ascendancy over the animal soul. The thinking soul orders its hands to grasp, and they grasp. It does not tell its heart to beat, its blood to run, its chyle to form; all these things happen without it: so here we have two perplexed souls which are hardly masters in their own house.""",Inhabitants,2011-12-23 03:21:26 UTC,In entry for Ame
6428,"",Reading,2007-05-01 00:00:00 UTC,"The body should be strong enough to obey the mind; a good servant must be strong. I know that intemperance stimulates the passions; in course of time it also destroys the body; fasting and penance often produce the same results in an opposite way. The weaker the body, the more imperious its demands; the stronger it is, the better it obeys. All sensual passions find their home in effeminate bodies; the less satisfaction they can get the keener their sting.
(Book I, p. 24)",,16982,"","""The body should be strong enough to obey the mind; a good servant must be strong.""","",2010-01-10 23:08:06 UTC,Book I
7654,"",Reading,2013-08-25 21:52:08 UTC,"He it is who lights the depths of the cavern with his torch; he it is who teaches you to detect the cunning, dishonest motives concealed and hidden from our sight beneath other, honest motives, which are always the first to show themselves. He it is who spirits away the mighty phantom which guards the entrance to the cavern, and the hideous blackamoor which it masked stands revealed.
[C’est lui qui porte le flambeau au fond de la caverne; c’est lui qui apprend à discerner les motifs subtils et déshonnêtes qui se cachent et se dérobent sous d’autres motifs qui sont honnêtes et qui se hâtent de se montrer les premiers. Il souffle sur le fantôme sublime qui se présente à l’entrée de la caverne; et le More hideux qu’il masquait s’aperçoit.]",,22573,"","""C’est lui qui porte le flambeau au fond de la caverne; c’est lui qui apprend à discerner les motifs subtils et déshonnêtes qui se cachent et se dérobent sous d’autres motifs qui sont honnêtes et qui se hâtent de se montrer les premiers. Il souffle sur le fantôme sublime qui se présente à l’entrée de la caverne; et le More hideux qu’il masquait s’aperçoit. [He it is who lights the depths of the cavern with his torch; he it is who teaches you to detect the cunning, dishonest motives concealed and hidden from our sight beneath other, honest motives, which are always the first to show themselves. He it is who spirits away the mighty phantom which guards the entrance to the cavern, and the hideous blackamoor which it masked stands revealed.]""",Inhabitants and Rooms,2013-08-25 21:52:08 UTC,""
6428,"",Reading,2014-01-10 21:01:46 UTC,"Croiriez-vous, mon bon ami, que de ces tristes réflexions & de ces contradictions apparentes se formèrent dans mon esprit les sublimes idées de l’âme, qui n’avaient point jusque-là résulté de mes recherches? En méditant sur la nature de l’homme, j’y crus découvrir deux principes distincts, dont l’un l’élevoit à l’étude des vérités éternelles, à l’amour de la justice & du beau moral, aux régions du monde intellectuel dont la contemplation fait les délices du sage, & dont l’autre le ramenoit bassement en lui-même, l’asservissoit à l’empire des sens, aux passions qui sont leurs ministres, & contrarioit par elles tout ce que lui inspiroit le sentiment du premier. En me sentant entraîné, combattu par ces deux mouvements contraires je me disois: Non, l’homme n’est point un: je veux & je ne veux pas, je rue sens à la fois esclave & libre; je vois le bien, je l’aime, & je fais le mal; je suis actif quand j’écoute la raison, passif quand mes passions m’entraînent; & mon pire tourment quand je succombe est de sentir que j’ai pu résister.
(IV, p. 289 in Everyman)",,23315,"","""En méditant sur la nature de l’homme, j’y crus découvrir deux principes distincts, dont l’un l’élevoit à l’étude des vérités éternelles, à l’amour de la justice & du beau moral, aux régions du monde intellectuel dont la contemplation fait les délices du sage, & dont l’autre le ramenoit bassement en lui-même, l’asservissoit à l’empire des sens, aux passions qui sont leurs ministres, & contrarioit par elles tout ce que lui inspiroit le sentiment du premier.""",Empire,2014-01-10 21:01:46 UTC,"Book IV, Creed of the Savoyard Curate"
8174,"","Natalie Phillips, Distraction (Baltimore: JHUP, 2016), 7.",2016-10-03 20:58:39 UTC,"Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C'est moi qu'on voit, toujours seul, rêvant sur le banc d'Argenson. Je m'entretiens avec moi-même de politique, d'amour, de goût ou de philosophie. J'abandonne mon esprit à tout son libertinage. Je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente, comme on voit dans l'allée de Foy nos jeunes dissolus marcher sur les pas d'une courtisane à l'air éventé, au visage riant, à l'oeil vif, au nez retroussé, quitter celle-ci pour une autre, les attaquant toutes et ne s'attachant à aucune. Mes pensées, ce sont mes catins.
(pp. 41-2)
[Rain or shine, it is my regular habit every day about five to go and take a walk around Palais Royal. I can be seen, all by myself, dreaming on D'Argenson's bench. I discuss with myself questions of politics, love, taste, or philosophy. I let my mind rove wantonly, give it free rein to follow any idea, wise or mad, that may come uppermost; I chase it as do our young libertines along Foy's Walk, when they are on the track of a courtesan whose mien is giddy and face smiling, whose nose turns up. The youth drops one and picks up another, pursuing all and clinging to none: my ideas are my trollops.
(p. 9 in Barzun and Bowen)]
",,24965,"","""J'abandonne mon esprit à tout son libertinage. Je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente, comme on voit dans l'allée de Foy nos jeunes dissolus marcher sur les pas d'une courtisane à l'air éventé, au visage riant, à l'oeil vif, au nez retroussé, quitter celle-ci pour une autre, les attaquant toutes et ne s'attachant à aucune. Mes pensées, ce sont mes catins [I let my mind rove wantonly, give it free rein to follow any idea, wise or mad, that may come uppermost; I chase it as do our young libertines along Foy's Walk, when they are on the track of a courtesan whose mien is giddy and face smiling, whose nose turns up. The youth drops one and picks up another, pursuing all and clinging to none: my ideas are my trollops].""","",2016-10-03 20:59:57 UTC,""